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MISE AU POINT NECESSAIRE AU SUJET DU « PAN D » D’ARC SUR TILLE-(21) Par Eric Maillot

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Message par PSY Mar 24 Mai - 12:23

MISE AU POINT NECESSAIRE AU SUJET DU « PAN D » D’ARC SUR TILLE-(21)
Observation du pilote capitaine Fartek à Varois et Chaignot (21)

Lien PDF : https://drive.google.com/file/d/1He3xQswN9eniykyhRoZgsbHo5WI830UW/view?fbclid=IwAR16Wo6tKPCpmRm9-eOVdSxnJr5Oz8ElGX014Sw45KXtgSB6ggw6P08EBuo

Vous trouverez en fin de ce complément, le texte initialement écrit en 2004 qui proposait une explication banale à ce témoignage devenu, internationalement, un célèbre PAN D. Je vous conseille d’aller le (re)lire pour mieux comprendre ce qui suit. Depuis 2004, quelques informations importantes sont devenues disponibles. Loin de contredire mes propos d’époque ou les conclusions d’une méprise avec un ballon Mylar, elles viennent au contraire les conforter.
1/ Tout d’abord le rapport fait à la gendarmerie est devenu disponible en 2008 suite à la mise en ligne des PV par le GEIPAN depuis 2007. ARC SUR TILLE (21) 1979 | https://www.cnes-geipan.fr/fr/cas/1979-12-00696 (NDA : Depuis la refonte du site GEIPAN, le rapport initial du témoin a disparu du site.). L’extrait ci-dessous confirme que la date du samedi 8 décembre 1979 à 9h52 figure sur la lettre manuscrite du témoin à la gendarmerie de l’Air. Pas celle du 9 décembre ni 9h15 comme annoncé par le COMETA après audition de M. Fartek. Faux horaire soutenu par le couple en 2011 à R. Roussel qui le publie dans son livre (1) sans plus de vérification ni de déontologie journalistique. Un comble, tous trois m’y accusent clairement de mentir, de ne pas avoir vérifié la date et l’heure réelle (p.241) ni vérifié sur « le compte-rendu fait à la gendarmerie », non public avant 2007 comme le sait Roussel ! Notez que ce n’est pas moi qui y ai souligné « très précises » :
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2/ Désormais les archives météo du matin de l’observation (et du 9 décembre aussi !) confirment que la direction d’éloignement du PAN indiquée par le capitaine Fartek (Nord ou Nord-Est selon les sources) était, ce matin- là, exactement conforme à celle du vent donc cohérente avec un ballon Mylar.
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3/ Pour le cas de l’Amarante comme pour celui-ci, tous deux possiblement explicables par le même type d’objet, on est tenté de douter qu’un ballon Mylar à hélium puisse être décrit, par deux témoins différents, comme partant « à très forte vitesse pour disparaître à l'horizon en quelques secondes ». M. Fartek déclarera en 2011 à R. Roussel (1) que le PAN est « parti en 2 à 3s » et a disparu « derrière une colline ».
Il m’a été objecté que la résolution moyenne de l’œil permettrait de voir durablement un ballon s’éloigner tranquillement même avec un vent de 20km/h maxima (330m en une minute) d’autant qu’ici nous avons affaire à l’œil performant et aguerri d’un pilote de chasse sur Mirage III ! Donc soit des ovnis exotiques miment très bien les ballons Mylar sauf au moment de leur départ, soit les témoins reconstruisent tout simplement leur film-récit de la scène de manière à ce qu'il soit conforme, culturellement, avec leur prétention d'avoir vu un engin étrange ayant donc forcément des capacités anormales (type vaisseau de SF de « Star Wars » qui passe en hyper-propulsion). N’oublions pas que pour M. « Henri » (pseudo pour l’Amarante) et pour M. Fartek, il n’y a eu aucun enquêteur ayant proposé aux témoins un chronométrage mental de la phase d’arrivée ou/et de départ. Les propos des deux témoins, l’un scientifique, l’autre pilote, n’ont pas été mesurés ou vérifiés peu après les faits mais pris au pied de la lettre ensuite comme une vérité qui se conforme aux attentes et aux vieux stéréotypes ufologiques où l’argument d’autorité fait foi.
4/ La déclaration manuscrite du témoin à la gendarmerie de l’Air confirme qu’il n’y décrit que le départ rapide avec un changement de forme (croissant de Lune) alors que le PAN est déjà à 100m du sol (la phase de « 2 à 3s »). Pourquoi donc le pilote n’y relate-t-il pas aussi en détail à l’époque ce qu’il prétend
désormais avoir observé : la phase la plus longue, celle du PAN oscillant très lentement à moins de 2m du sol devant les arbres puisque l’observation aurait duré de « 30s à 2 mn » (1) ? Son épouse, qui l’alerta, relate bien avoir d’abord vu le PAN s’agiter « très lentement » près du sol avec les arbres en arrière-plan. Détail qui servira ultérieurement au mari pour une estimation de la taille du PAN (voire à une réappropriation du récit entier ?). Reste qu’il n’y a eu aucun PV d’audition de madame Fartek par la gendarmerie. Regrettable attitude envers des témoins (souvent féminins) considérés antan comme « secondaires ». Ci-dessous un extrait de la déclaration du pilote et dessin des deux phases.
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5/ Madame indique en 2011 (p.238) que le PAN a « obturé les deux tiers de la hauteur des arbres qui font 5 à 6m » or sur son dessin d’époque le pilote ne semble pas avoir vu ces mêmes proportions et
dimensions.
Depuis, pour lui, le PAN mesurait 9 à 15m de long (ref 1 - p.243), les arbres 10 à 12m (p.242) !
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6/ Madame dit (pp. 238 et 243) se souvenir que le 9 décembre, date de l’observation et d’anniversaire de leur mariage, il avait plu avant parce que l’accès en voiture aux chemins de champs, pour aller voir où était passé le PAN, était compliqué. Ces conditions météo sont tout à fait exactes puisque confirmées par les archives météo.
Depuis, pour lui, le PAN mesurait 9 à 15m de long (ref 1 - p.243), les arbres 10 à 12m (p.242) !
https://www.infoclimat.fr/observations-meteo/archives/9/decembre/1979/dijon-longvic/07280.html

Admettons, un instant, cette nouvelle date (soutenue par le couple en 2011) qui implique alors que monsieur ait fait une fausse déclaration à l’armée en 1979 (mais passons là-dessus) : le vent le 9 décembre à 9h15 va encore vers le NNE venant du 200°N. Ce qu’ils décrivent reste donc toujours cohérent avec l’explication économique d’un ballon biface, objet méconnu qui commence à se diffuser en France justement en 1979.

Mieux, la pluie et le refroidissement (rétractation du volume de gaz) nocturnes pourraient peut-être expliquer pourquoi ce ballon alourdi par des gouttes d’eau errait près du sol. Ce poids supplémentaire sur l’enveloppe se serait ensuite évaporé au fil du petit matin « ensoleillé»,permettant alors une reprise du vol au vent devant les témoins médusés.
7/ Un propos du témoin, publié dans un livre en 2010 (extrait ci-dessous encadré en rouge), confirme que les voisins et leurs enfants ont été témoins mais n’ont pas voulu témoigner. Pour rappel, il a été fait mention d’une première impression des témoins « d’enfants jouant avec un cerf-volant ». Sont-ce les enfants des voisins qui jouaient avec un ballon Mylar ? Si tel était le cas, on comprendrait leur réticence (le cas ayant été fortement médiatisé) à devoir dire qu’ils ont vu et identifié un ballon d’enfant qui pourrait être celui de leurs
enfants (?), à devoir aller devant les gendarmes (des militaires !) contredire (donc mettre en doute) l’expertise de ce pilote qui est leur voisin. Bref comment pourrir des relations de bon voisinage à cause d’un ballon de gosse.
La force de la position d’autorité oblige parfois à taire certaines vérités.
Les enfants étant adultes désormais (+43 ans), logiquement éloignés du voisinage depuis, pourraient toutefois enfin témoigner librement. En espérant qu’ils ne soient pas influencés (faux souvenirs) par le récit médiatisé…
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8/ En 2020, le site du MUFON relaie la critique de l’ex-journaliste de FR3 et correspondant de guerre, R.Roussel qui a l’occasion me diffame avec un qualificatif inversant littéralement le sens de mon propos réel,ce qu’a admis le MUFON.
Exclu MUFON France :
https://mufonfrance.com/2020/02/exclu-mufon-france-robert-roussel-lamarante-le-ballon-qui-se-prenait-pour-un-ovni/

« Je confirme que le pilote comme il me l’a précisé, a observé la totalité du phénomène que son épouse qui prépare le petit déjeuner, découvre en ouvrant la fenêtre et l’alerte dans les secondes qui suivent. Jean Pierre Fartek, pilote de chasse en activité à l’époque, formateur de pilotes dont plusieurs deviendront spationautes, fait état de références qui laissent peu de doute sur le crédit à lui accorder lorsqu’il rapporte
les détails de l’observation. Le pilote se retient d’exprimer dans un courrier qu’il m’adresse, l’indignation que lui inspire l’analyse succincte et (xxx) (note MUFON France : adjectif supprimé à la demande d’Eric Maillot car considéré comme diffamatoire) du zététicien. « Ce Monsieur n’est même pas venu nous interroger sur notre observation, et se permet de conclure sans éléments contradictoires, que nous avons observé un ballon d’enfant ! La démarche est à l’opposé de celle de la science ! » »
Factuellement, c’est la démarche de M. Fartek qui est à l’opposé de la crédibilité qu’on lui attribue tant il contredit (face au COMETA) et renie avec insistance (auprès de R. Roussel) ses propres déclarations initiales (la date, l’heure, l’absence de son récit de la phase longue près du sol) qu’il faisait aux gendarmes et à la presse en 1979. NDA : Chacun peut le vérifier en s’adressant au GEIPAN pour obtenir une copie anonymisée
complète du rapport initial s’il n’est toujours pas disponible sur leur site web.
Un comble : le pilote, qui me reproche ici de ne pas être « venu l’interroger », serait « prêt à me casser la figure s’il me voyait » (dixit R. Roussel lors d’une session du CNEGU).
9/ En suivant strictement le récit (1) des témoins, on peut démontrer :
- que le point haut le plus proche, nommé par le témoin "la colline", est situé au Nord-Ouest de son domicile (adresse publique sur le web), pas au Nord-Est.
Voir la carte IGN des lieux ci-dessous :
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Au Nord-Est, il y a un autre relief (tout aussi bas) mais le témoin ne pouvait pas voir le PAN disparaître derrière à cause du mur de sa maison bouchant l'angle de vision dès le Nord-Nord-Est. Sauf à être sorti s’y placer, ce qui n’est indiqué dans aucune des sources disponibles. Image ci-dessous :
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Le capitaine, n'ayant pas déclaré s’être déplacé à l’angle Nord de sa maison, indique probablement uniquement un sens de déplacement ‘estimé vers le N-E’ « en direction du Nord-Est » et pas jusqu’au NE sinon il faudrait qu'il ait confondu NO (la ‘’’colline’’’) et NE (pas de colline masquante).


- qu’entre la maison des témoins et le premier point haut situé à 400m d'eux, le dénivelé est d'environ 10m de plus donc masque moins de 3° de l'horizon ; l’autre plus lointain au NE seulement 0.35° !
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Vue depuis la cote d’altitude 237m vers les maisons du quartier des témoins (altitude 228m)

- que si le PAN mesurait approximativement 10m et était au moins à "100m au-dessus du sol" au départ, il aurait pu rester visible jusqu'à une distance de 40 km (60 km pour une résolution parfaite de l’œil du pilote de 0.5 minutes d'arc = 0,5mm à 3m). Nous aurions alors un engin allant entre 70 000 et 110 000 km/h pour disparaître en 2s (ou à plus de 1200km/h en 2mn) … sans bang sonique ! Mais comme la visibilité horizontale était d’environ 4km, l’engin (qui n’est pas noir) n’aurait alors plus été visible sur le fond de ciel donc se déplacerait à 7200 km/h sans bang sonique (ou 2mn à 120 km/h). Un ballon de 50cm allant à 20km/h maximum serait perdu de vue (dans des conditions idéales) à 3,5km maxi et serait resté visible 10 minutes, sans avoir à violer les lois de la physique aéronautique
- que le PAN allant vers cette "colline" (qui ne masque que 3° de l'horizon) devait être à 14° au-dessus pour "100m du sol". Il ne pouvait donc pas être vu « disparaître derrière » « en quelques secondes » ou en « 2 à 3s » mais devait s'éloigner encore dans le ciel. S'il était alors nettement descendu vers le sol, les témoins l’auraient relaté : 11° en 3 secondes, ça se remarque pour un pilote ! Mais 11° en 2 minutes ce serait peu perceptible d’autant qu’avec l’éloignement il y a forcément une baisse de la hauteur angulaire par effet de perspective. Avec une surestimation d’un facteur 4 à 10 maximum sur les diverses dimensions estimées (taille-distance-altitude) liées au PAN, il aurait alors effectivement pu disparaître derrière le faible relief ; voire, étant visiblement en limite de flottabilité, se bloquer plus loin définitivement dans un bosquet d’arbres en contrebas au Nord. Ultérieurement, nul n’y prêterait attention ni ne penserait à faire le lien avec le récit médiatisé. Ce scénario banal, admettant une simple erreur humaine perceptive, serait alors globalement plus compatible avec le récit et avec un ballon biface en forme de cœur porté à 20km/h (660m parcourus en 2mn) entre 10 et 25 m d'altitude.
- que la rangée d'arbres toujours existante commence du 296°N au 305°N (largeur visuelle de ~9°). Elle est aujourd'hui encore présente à l'Ouest-Nord-Ouest des témoins, au plus près à 210m. Il n'y avait rien d'autre en 1979 qu'un champ entre les témoins et ces premiers arbres (cf site web « remonter le temps » IGN).
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Aucun des témoins ne s'étant déplacé latéralement pour prendre des repères de distance fiables (grâce à la parallaxe), il est ici objectivement impossible de définir la vraie distance d’un objet inconnu au-delà de 50m ; limite maximale de la vision stéréoscopique humaine. Logiquement, ce PAN était entre environ 50m et 210m des témoins...
Nous ne sommes plus à une incongruité ou approximation près dans cette affaire si réputée que même le GE(i)PAN, qui n’a mené aucune enquête ni vérification d’hypothèses, considère encore comme sérieuse et inexpliquée en tant que « PAN D ».
Admettre s’être trompé et se défaire du poids de l’argument d’autorité n’est visiblement pas chose aisée, ni pour un ex-capitaine pilote ni pour un ex-journaliste ni pour le GEIPAN (informé de l’hypothèse depuis 2004 puis 2007). Une note d’humour pour la fin : Avez-vous remarqué que le COMETA nommait l’objet vu « M » … Comme Mylar ou comme Méprise ? Mystère.
Eric M. - mai 2022.

(1) Robert Roussel - Ovnis, Les Oubliés de la Science - MUFON FRANCE
Je vous laisse chercher dans cet ouvrage les nombreuses autres erreurs et contrevérités factuelles qu’il contient en réalité sur les cas qu’il présente. J’ai particulièrement aimé « l’échelle Brantone des couleurs » (p.203) pour dire ‘nuancier Pantone’ ou bien « le gendarme Gilles Schneider » (p.23) qui devient le « gendarme J.M Schneider » (p.185) avec « l’adjudant L. » (p.186) ou « Jean Schneider » (p.190) et « l’adjudant J.M Schneider » ; tant est si bien que l’on ne sait plus qui est qui ni qui dit quoi… Dans son livre, on peut aussi lire ceci (p.18) « J’apporte ici le regard du journaliste. L’exigence du professionnel fera entrer le lecteur dans les cheminements de la naissance d’une info jusqu’à sa diffusion publique. » et « …. le tout avec un souci de rigueur, une attitude qui a toujours guidé ma démarche professionnelle …. » (p.25). SIC !

Texte de 2004
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Examen d'un Ovni vu par un pilote de chasse...

Samedi 8 décembre 1979, 9h 45 à Varois et Chaignot (Côte d'Or, 21), le capitaine Fartek (désormais piloteinstructeur civil) et son épouse prennent leur petit déjeuner à leur domicile. Cette dernière observe de la fenêtre un engin insolite ayant deux parties convexes nettement séparées, l'une bleu marine en haut, l'autre métallique en dessous. Il oscille et se balance, restant sensiblement au même endroit, montant et descendant, près du sol entre quelques centimètres et 2 mètres (selon les sources de presse), au-dessus d'un champ, entre leur maison et une haie d'arbres située à 250 mètres, devant laquelle l'objet se découpe. Puis se redressant, pour prendre la forme d'un cigare proche de la verticale, l'objet, après ce rapide changement d'assiette, part pour « une montée en accélération ». Les témoins le perdront de vue à cause d'un relief proche. Aucune trace ne sera trouvée, aucune photo ne sera prise.

De nombreuses sources (dont le rapport COMETA, voir plus bas) mettent en avant ce fait divers comme étant l'observation et le témoignage d'un militaire de l'Air, à l'époque pilote de chasse sur la base aérienne 102 de Dijon-Longvic.

L'abus de l'argument d'autorité est ici patent puisqu'il s'agit, essentiellement, d'une observation faite par une civile. L'épouse du pilote s'est trouvée rapidement remisée dans l'ombre du statut de son mari. Ce dernier n'a quant à lui observé que la phase finale puisqu'il reconnaît implicitement ne pas avoir eu de repères visuels lui permettant d'estimer la taille de cet ovni qui se trouvait alors probablement dans le ciel et avait déjà amorcé son départ : « J'ai été averti par mon épouse d'un phénomène insolite apparaissant à
quelque distance de notre habitation. M'étant déplacé à la fenêtre, j'ai pu observer un objet se déplaçant de façon instable, à une vitesse paraissant rapide, environ cent mètres au-dessus du sol, en direction du Nord-Est. (...) La perte de visuel, due à l'éloignement, a eu lieu après environ 2 minutes d'observation.

Seules les explications de mon épouse ont pu me permettre de donner une appréciation quant aux dimensions de l'engin. » (Revue l'Inconnu n°56 d'octobre 1980 p.30, « ovnis et les forces aériennes
françaises »)
.
D'après les descriptions de son épouse, le pilote se livrera à des évaluations basées sur les arbres situés en arrière-plan dont « les plus grands mesurent entre 6 et 8 mètres ». Lorsque le cigare (en fait une ellipse aplatie d'après un dessin du témoin) s'est redressé, « ses dimensions étaient sensiblement égales au 2/3 de la hauteur des arbres pour sa longueur », soit entre 4 et 6 mètres (voire 10 mètres selon les sources et les interviews) pour une épaisseur de 2 à 3 mètres, vu à 250 m.
Voici la version publiée dans le « rapport COMETA », association d'anciens de l'Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale, comprenant quelques généraux tels MM. Norlain et Letty :
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On notera que ce rapport COMETA, remis au premier ministre Jospin voire au Président de la république en 1999, indique pour cette affaire :
1/ une date différente de celle donnée à l'époque (dans toutes les publications «samedi 8 décembre»),
2/ une heure différente de celle donnée à l'époque ( soit 9h 45 ou 9h 52 selon les sources),
3/ une taille de l'ovni augmentée dans des proportions significatives,
4/ une hauteur des arbres augmentée également,
5/ un grade de « lieutenant-colonel » pour le témoin ; alors que le grade, au moment des faits, de «capitaine» n'est pas mentionné.
6/ que le phénomène observé est considéré comme non-identifié, sans explication, sans faire état d'aucune vérification ou des hypothèses explicatives envisagées puis exclues de la part du GEPAN/SEPRA (ou du COMETA).
Divers éléments de ce récit suggèrent pourtant une explication très simple et largement cohérente avec divers détails relatés :
- les deux couleurs nettement séparées et l'aspect métallisé d'une des parties,
- la forme variable selon la position de l'objet (de demi-lune ou de croissant, cigare ou ellipse aplatie, triangle aplati),
- les mouvements (ondulation, oscillation, balancement, montée et descente très près du sol, quasiment sur place puis «inclinaison de l'assiette» avant départ, montée en accélération).


Il s'agit très probablement d'un... ballon d'enfant, biface « bleu marine/ argenté » souvent en forme de coussin ou de cœur, gonflé à l'hélium, qui flottait au-dessus du champ et qui aurait été emporté par un coup de vent derrière le relief proche vers le nord ou nord-est (selon les versions). Vu de côté, il donne bien l'impression de deux soucoupes renversées l'une sur l'autre, avec un aspect d'ellipse aplatie (le dit «
cigare »). Sous d'autres angles, il peut être vu sous la forme d'un croissant ou d'un triangle aplati. Le pilote, dans l'incapacité d'estimer objectivement lui-même la taille et la distance de l'objet qu'il observait, aurait commis une seule petite erreur dans ses calculs qui l'aurait éloigné de la solution. Ce n'est pas parce que l'objet observé par son épouse se découpait « devant les arbres » qu'il était réellement
observé par son épouse à la distance correspondant à la haie d'arbres c'est-à-dire de 200 à 250 m. Il était, simplement et bien plus probablement entre 20 et 40 m d'elle au début (phase où le pilote n'était pas présent à la fenêtre). Ces ballons d'enfant peuvent mesurer (pour leur plus grande dimension) environ 0,75 mètres de long sur 0,20 d'épaisseur ! (Additif : il existait aussi des modèles ronds en 95cm pour
40cm d’épaisseur environ).

L'erreur du pilote est compréhensible : n'ayant vu l'objet qu'à grande distance déjà sur fond de ciel, il a supposé que son épouse n'avait pas vu l'objet à plus faible distance. Dès lors l'ovni vu (et corrigé) par le pilote instructeur avait pris corps.
Dans cette affaire, on ne peut que regretter que pas plus le GEPAN que le SEPRA ou les généraux du COMETA n'aient examiné cette hypothèse, aisément vérifiable avec les sens des vents locaux et la recherche de festivités locales aux alentours de Dijon.
On s'étonnera enfin qu'aucune investigation n'ait été menée par ces organismes auprès des autres résidents proches des lieux, dont certains sont connus comme témoins. Le couple avait, quant à lui, pourtant pensé à l'hypothèse cerf-volant (logiquement exclue ici) à cause des enfants qui, d'après eux, jouaient souvent à cet endroit...
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Sources de presse :
- VSD hors série, juillet 1999, p18-19 (Rapport Cometa)
- « OVNI, les vérités cachées de l'enquête officielle », R.Roussel, 1994 Ed. A.Michel, p.355
- La Tribune, le Progrès du 14/12/1979
- http://www.unice.fr/zetetique/articles/images_articles/fartek_BP_dec_1979.pdf cliquez.
- Revue «Lumières dans la nuit » n°192, février 1980
- Le Républicain Lorrain 15/12/1979
- Revue « l'Inconnu » n°56 d'octobre 1980, p.30, « ovnis et les forces aériennes françaises ».
Remerciements à Patrick Fournel et Renaud Leclet pour leur documentation (ADRUP,
CNEGU)                              

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